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 04 juillet 1962: Salut les Copains N° 1

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MessageSujet: 04 juillet 1962: Salut les Copains N° 1   04 juillet 1962: Salut les Copains N° 1 Icon_minitimeSam 13 Aoû 2022 - 15:45

En juillet 1962 sort le premier " Salut les Copains"


(Et bien sur c'est l'Idole des jeunes qui fait la couverture !)


Sans numéro car comme l'avait dit Danièl Filipacchi à l'époque:
"Nous avons décidé de faire un numéro pour voir !"
04 juillet 1962: Salut les Copains N° 1 Captu108

Il en fait tirer 50 000 exemplaires, ils partent comme des p'tits pains en quelques jours !


Il en retire autant ! IDEM !


Au bout du compte c'est 183 927 exemplaires qui seront vendus.


Du jamais vu de mémoire de journaliste !


Un an plus tard le numéro 12 sera tiré à 1 million d'exemplaires !


Et en décembre 1963 le record sera détenu avec 1 049 237 magazines vendus

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Salut les copains, renommé Salut ! par la suite, est un magazine d'abord mensuel puis bimestriel pour la jeunesse, paru de 1962 à 2006.

Lancé par Frank Ténot et Daniel Filipacchi comme prolongement écrit de l'émission radiophonique éponyme, il est centré sur les artistes de musique pop.


La revue est lancée durant l'été 1962 par Frank Ténot et Daniel Filipacchi comme prolongement écrit de l'émission radiophonique éponyme, diffusée chaque jour sur Europe 1 depuis 1959.


Elle connaît d'emblée un succès important qui lui permet, à son apogée, de dépasser le million d'exemplaires vendus, et de donner son unité à la génération yéyé en mettant régulièrement en avant des artistes comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Eddy Mitchell, Françoise Hardy, Richard Anthony, Claude François, Frank Alamo, Vic Laurens, Sheila, puis Jacques Dutronc, Antoine, Michel Polnareff et France Gall.


Tout commence en Amérique en 1956 tandis que Bing Crosby susurre encore à l’oreille de Doris Day des mélodies sucrées chères aux familles pressées d’oublier la guerre. Alors que ce pays représente l’avenir, deux ouragans surgissent qui vont changer la face du monde.

 Elvis Presley, un chanteur blanc aux déhanchements à faire pâlir les noirs, et James Dean, un jeune acteur qui, en une apparition, symbolise à lui seul la « naissance de l’adolescence »


Dès cet instant, contre toute attente, les jeunes prennent le pouvoir en inventant une musique et une mode dont les clés échappent aux adultes.


En France, les ténors de la chanson française occupent le haut du marché.

 C’est à ce moment que Daniel Filipacchi a l’intelligence d’aller aux États-Unis avant tout le monde, et de comprendre que ce qui se passe là-bas va forcément arriver chez nous.

 Il crée alors l’émission « Salut les copains » pour Europe N° 1, très loin d’imaginer que son rendez-vous quotidien engendrera plus tard un phénomène incontrôlable qui débouchera sur la vague « yéyé »


Que veulent donc ces jeunes gens arborant blousons noirs ou cheveux longs ? Rien de plus que chanter et danser pour certains et rien de moins pour d’autres que de changer le monde.


En effet, juste après la sortie de l’école, tous les adolescents de France collent leurs oreilles à leur transistor pour écouter la voix de Daniel.

 Il leur parle sans condescendance, comme à des grandes personnes, il s’intéresse à leur vie sans la juger et leur donne des nouvelles de celui qui les représente tous, Johnny Hallyday, l’idole des jeunes.

Ce dernier est aussitôt suivi par un raz de marée qui submerge ce que l’on n’appelle pas encore les médias.

Les adultes restent interdits devant ce phénomène, bousculés par une insolence immaîtrisable. Sans le savoir, une génération vient d’inventer le jeunisme.


Et c’est par un jour de printemps que le hasard change ma vie en me faisant croiser Daniel Filipacchi, lequel me propose de travailler avec lui pour « un petit journal de musique » qu’il va bientôt lancer.

Le premier numéro de Salut les copains tiré à cent mille exemplaires part en quarante-huit heures.

Six mois plus tard, le journal s’envole à plus d’un million, devenant ainsi, avec l’émission, le seul lien entre les jeunes et cet univers qui les fascine, celui d’adolescents qui ne pensent qu’à demain.

Déclarer aujourd’hui que « c’était mieux avant » est le lot de ceux qui vieillissent.

 Si les trente furent glorieuses pour certains, ce fut loin d’être le cas pour d’autres, mai 68 en donnera la preuve.

Pour moi, bien sûr, comme pour mes compagnons de route, ces temps furent privilégiés puisque nous représentions l’insouciance d’une jeunesse certaine d’avoir raison.

 Tandis que je traversais les villes de France, allant de Johnny à Cloclo ou d’Eddy à Dutronc, je n’avais qu’à lever les yeux pour voir les chambrettes des adolescents recouvertes de mes photos.



Alors bien sûr, j’étais un peu le roi de la piste, et je croyais que la vie serait toujours comme ça.

Aujourd’hui une nostalgie légitime envahit les gens de ma génération.

On s’imaginait pouvoir changer l’histoire, et c’est l’histoire qui nous a changés.

 Heureusement, grâce à mes amis chanteurs, je n’étais qu’un rêveur et, Dieu merci, je le suis resté.



photographe: Jean-Marie Périer


L'histoire faillit être cependant de courte durée.

Le no 2 met en couverture une photo d'Elvis Presley brandissant un couteau.


Daniel Filipacchi est convoqué au ministère de la Justice, devant le rapporteur du juge responsable de la commission de la jeunesse et de l'enfance, chargée de la surveillance de la presse. L'éditeur prouve que ladite photo est extraite d'un film qui n'est pas frappé d'interdiction aux moins de 18 ans et échappe ainsi aux poursuites.

Le magazine publie des reportages détaillés sur les faits et gestes, parfois les concerts, des jeunes chanteurs français, plus rarement sur les chanteurs américains et anglais, à l'exception notable des Beatles et des Rolling Stones. Les principaux rédacteurs sont Éric Vincent, Raymond Mouly, Guy Abitan, Régis Pagniez, Michel Taittinger. Les photographies sont le plus souvent confiées à Jean-Marie Périer et à Tony Frank. La photographie la plus ambitieuse tente de regrouper sur une même photo en double page, dite Photo du siècle, toutes les idoles de l'époque, ce qui représente un véritable exploit en termes d'organisation. Pour le no 1, Daniel Prat réalise huit pages de mode avec Sylvie Vartan comme mannequin.


Deux initiatives à relever : la publication chaque mois d'un poster de l'artiste en couverture et celle des paroles des chansons du moment (en français).

Salut les copains s'inspire au départ de Disco Revue, lancé en septembre 1961, mais, au contraire de son précurseur, il ne se limite pas au seul rock and roll et élargit considérablement l'éventail de ses intérêts, jusqu'à la musique la plus commerciale.


Son succès suscite le lancement de plusieurs concurrents dont Mademoiselle Âge Tendre, Bonjour les amis, Podium, le magazine de Claude François qui dépassera les ventes de Salut Les Copains, Best, Formidable (RTL), Extra et Nous les garçons et les filles.

Le titre est revendu à la société Edi-Presse. Il existe alors sous le titre Salut, avec une formule différente.



Face à une baisse drastique des ventes, le titre arrête définitivement sa parution en avril 2006



Pour le 50e anniversaire du magazine, une comédie musicale Salut les copains est créée en 2012 par Pascal Forneri, fils de Dick Rivers.



Comme l'émission éponyme, le magazine est très structuré et offre des repères qui fidélisent son audience. Pas de jingles, évidemment, mais le personnage de Chouchou un peu partout dans le magazine les remplace. Un inévitable hit-parade entouré des paroles de quelques chansons du moment. Un « plein feux » chaque mois sur une vedette dont la photo occupera le dépliant central. Dans cette rubrique, une sous-rubrique « J'aime... Je déteste », où la vedette indique en deux pages placées vis-à-vis ce qu'elle apprécie ou non. Celle-ci donne une place à l'humour grinçant (Sylvie Vartan: Je déteste les gens sales. Une seule exception: Carlos) et aux déclarations énigmatiques (Antoine: J'adore les huit mille personnes qui font vivre le monde). Parfois aussi sont proposés des tests, avec pour chaque question quatre réponses censées être celles de quatre vedettes.



Hit-parade
Juillet-août 1962
Dès le numéro « juillet - août 1962 », premier numéro du magazine, on trouve un classement qui va être publié dans chaque numéro: la liste « Chansons »

 Elle a été obtenue par le classement des titres les plus souvent demandés pendant les cinq mois précédents (1er janvier au 31 mai 1962), quelle que soit l’interprétation. Les listes suivantes seront obtenues sur un mois et se nommeront « Le Hit parade de Salut les Copains »
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04 juillet 1962: Salut les Copains N° 1
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