Épisode 17 : Le Dénouement (2/2)
Titre original Fall Out Première diffusion Réalisation Patrick McGoohan
Scénario Patrick McGoohan
Invités- Leo McKern (numéro 2)
- Kenneth Griffith (le président)
- Alexis Kanner (numéro 48)
- Michael Miller (le délégué)
Résumé détailléÀ la suite de la demande du numéro 6, le superviseur l'emmène voir le numéro 1, accompagnés du majordome nain. Une première salle révèle un mannequin avec un masque aux traits du numéro 6, portant un costume de ville à sa taille, qu'il enfile.
Suit un couloir avec juke-box passant
All You Need Is Love des Beatles. Il découvre une étrange assemblée représentant tout l'éventail de l'échiquier politique démocratique sous une robe blanche et un masque bicolore noir/blanc mi-triste, mi-souriant, rappelant ceux de la commedia dell'arte. Parmi les factions idéologiques représentées, on peut citer les tenants de l'État providence (Welfare state), les pacifistes, les activistes puis des représentants de valeurs ou d'actes comme l'identification, la sécurité, les défecteurs, l'éducation, la thérapie, les réactionnaires, les nationalistes, également les jeunistes (youngsters), le divertissement, la récréation, les anarchistes, les personnes âgées.
Des gardes en armes sont disposés dans la salle. Les deux personnages familiers de la salle de contrôle du superviseur en rotation chacun à l'extrémité d'une tige se retrouvent ici mais n'ont pas d'outillage apparenté à une caméra de surveillance mais bien une mitrailleuse chacun. Il semble que la force persuasive ait fait place à une force plus brute. Ils gardent également l'accès par puits au repaire du numéro 1 ainsi qu'aux cellules Orbit, où sont enfermés les numéros 2 et 48.
L'assemblée juge deux personnes, le numéro 48 (apparu dans l'épisode
Musique douce sous le numéro
et le précédent numéro 2, sous le regard du numéro 6, que l'on a assis sur un trône. L'ordinateur géant de la salle arbore un numéro 1 peint en rouge vif, il dispose d'un œil-caméra semblable à celui se trouvant dans la salle habituelle du numéro 2. Lors de son procès, le numéro 2 fixe l'œil de la caméra, ce que le règlement interdit, et lui dit « qui que vous soyez, quoi que vous soyez, (...) vous ne m'hypnotisez plus, c'est trop tard ». La machine se met alors à chauffer et le juge fait évacuer le numéro 2. À la fin du Village, étant couplé avec une fusée, il décolle vers le ciel.
Le juge qui mène le procès, vêtu comme dans une cour de justice britannique, prononce l'éloge du numéro 6 et lui indique qu'il peut à son choix retrouver la liberté ou devenir leur nouveau chef, car il est le seul à avoir surmonté sans dommages toutes les épreuves. Un discours lui est demandé, mais est interrompu systématiquement à chaque prise de parole par les bravos de la salle masquée et encapuchonnée, ce qui semble pour la première fois déstabiliser réellement le héros. L'audience, d'allure peu sérieuse, entonne même la chanson
Dem Bones. Numéro 6 rejoint alors le « numéro 1 », dans son repaire, en fait la salle de contrôle de la fusée, où se trouvent plusieurs globes terrestres. Il porte la même robe à capuche blanche et le même masque grimaçant noir/blanc que les autres mais arbore un gros « numéro 1 » cerclé sur sa robe blanche. Numéro 6 lui arrache son masque grimaçant, derrière se trouve un masque de gorille, puis le propre visage de numéro 6 apparaìt. Le numéro 1 s'enfuit alors sans un mot d'explication.
L'ex-numéro 6
2 s'allie alors avec le numéro 2, le numéro 48 et le majordome nain : ensemble, ils assomment des gardes, prennent leurs armes, attaquent la salle principale et remportent la victoire. Ils regagnent alors dans un esprit bon enfant - qui surprend un automobiliste - Londres, où se séparent leurs chemins. Le majordome reste cependant en compagnie du héros. Numéro 2 regagne le Palais de Westminster où, peut-être, il occupe une fonction politique (il est en effet salué par le garde, et entre par la porte des membres du Parlement). Le nain majordome entre finalement dans la maison du n°6 et la porte s'ouvre de la même manière que celles du « village ». De plus, on peut voir que le numéro de sa demeure est à présent le ... n°1 !
L'ex-numéro 6 s'en va à bord de sa Lotus.